Wiki Rôleplay Wakfu


Fiche du personnage

Elina Deprago est un personnage RP sur le serveur Aerafal, joué par Mikamasi. Il s'agit d'une disciple de Crâ.

Description physique

La glace est souveraine dans son regard, que ce soit par sa couleur ou l'impression qu'il dégage : celle d'être intouchable, détachée. Parfois, celui-ci brille d'un éclat perçant. Inquisiteur, ou bien celui d'un prédateur en chasse. Ils donnent l'impression d'être sans cesse en train de sonder son environnement. Les yeux d'Elina sont une caractéristique physique qu'on ne peut pas ne pas remarquer. Ils endurcissent ce visage aux traits fins et harmonieux, pourtant adorable, mais rendu adulte et impassible. Celui-ci se voit encadré par des mèches d'un blond pâle, échappées d'un chignon ou d'une pince retenant l'essentiel de sa chevelure. Elle ne la délivre qu'au coucher, et lui descend alors jusqu'au creux de ses omoplates. Les occasions où ses lèvres fines s'égaillent parfois d'un sourire sont souvent l'œuvre d'un élan de moquerie ou de sarcasmes, que de sincérité.

De part sa silhouette svelte et sa démarche, on peut assez facilement se douter qu'elle est habituée à l'exercice et possède certains réflexes. Le pas léger, la posture et des mouvements souples. Elle est essentiellement vêtue d'un ensemble noir et pratique. Selon le temps ou son humeur, un manteau et un chapeau peuvent venir accompagner le tout. Ses chaussures sont semblables à des rangers, faites pour marcher et supporter la route. Elle n'est dans tous les cas jamais habillée de manière très féminine, bien que ses formes et le soin qu'elle apporte à ses cheveux la contredise. Son arc est toujours présent dans son dos, retenu lâchement par une bande de cuir, assez pour ne pas tomber ou l'entraver, suffisant pour être manié rapidement. Son Havre-Sac est une sacoche qui peut être aussi portée à l'épaule qu'accroché à la taille, ce dernier cas étant le plus fréquent afin de ne pas entraver ses mouvements.

Quelques particularités, elle possède un unique bijou, qu'elle porte à l'oreille droite. Une petite pierre brillante, semblable à un diamant. Au niveau de son cou, juste sous cette même oreille, on peut voir la naissance d'une cicatrice passant sur sa jugulaire, pour venir s'échouer sur sa clavicule. Son bras droit quant à lui est toujours recouvert d'un bandage allant de son poignet jusqu'à son épaule, en tout temps et en tout lieu, y compris au milieu de l'horrible cagnard qu'est Saharach.

Description psychologique

L'affection est un fléau...

La première impression qu'inspire la jeune Crâ n'est pas toujours positive. D'une politesse parfois indifférente ou sèche, quand celle-ci n'est tout simplement pas inexistante, Elina paraît froide, imperturbable. Insensible, ses yeux tout autant. Le masque en est presque parfait pour qui ne sait pas lire les âmes. Cette attitude est pourtant devenue une part bien réelle d'elle-même. Elle est détachée et pragmatique : le sort des autres l'indiffère et la teinte d'ennui quand il ne s'agit pas des siens, ou de personnes importantes pour ces derniers.

La crainte profonde de perdre des êtres chers la hante bien plus qu'elle ne voudrait l'admettre, mais également la trahison. Aussi c'est pourquoi elle ne s'autorise que peu à nouer des liens amicaux sur la durée, ni ne permet à beaucoup de mieux la connaître. De plus, bien qu'elle soit purement hétérosexuelle, les relations avec les hommes en sont venues à l'indifférer, ou du moins à ne pas représenter une priorité ou un objectif vital pour elle. De nature assez possessive et indépendante, elle estime ne pas être fait pour cela. C'est avant tout une excuse pour dissimuler ses déceptions sentimentales.

Elle est également dotée d'un ego supportant mal les échecs, mais aussi le fait qu'on la prenne pour une faible femme - bien qu'elle a appris à en jouer pour mieux berner les autres. L'honneur est une notion qui lui est étrangère sur un champ de bataille ou dans le cadre d'une mission à accomplir : seul le résultat importe. Un poil élitiste, elle n'aime pas s'encombrer de personnes qu'elle juge inapte ou peu fiable. A ses yeux, tous ceux qu'elle ne connaît pas sont une potentielle forme de menace pour elle et ses proches. Elle a hérité de cette tendance à la méfiance tirant limite sur la paranoïa au gré de ses expériences avec autrui, mais c'est là un mécanisme de défense.

... pourtant nécessaire.

C'est une autre Elina qui se révèle à ceux qu'elle laisse approcher. Bien loin de se départir de ses mauvais côtés, elle est farouchement attachée aux personnes importantes à ses yeux. Avec eux, elle se permet une décontraction inhabituelle, ou peut-être justement plus proche de la femme qu'elle est réellement. Affectueuse à sa manière, celle-ci passe les sourires sincères et non plus seulement moqueurs. Par des gestes simples, mais surtout par son ouverture dans la parole. Ses amis et ceux qu'elle considère comme sa famille de substitution sont intouchables ou presque.

D'une nature aventureuse, elle a soif de voyage et ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Le désir de vivre et de voir tous ce que le monde a à offrir lui dicte cette conduite, résultat d'une enfance passée à rêver et écouter les récits d'aventure de son grand-père.

Loin d'être le fruit d'une réelle croyance et d'un dévouement envers la Déesse Crâ alors qu'elle fuit les formes d'autorité ou de supériorité quelles qu'elles soient, son appartenance à ses disciples est une forme d'hommage à ceux qui l'ont entouré jadis. Elle présente également quelques problèmes notables envers les notions de hiérarchies qu'elle peine à supporter, et se fait un malin plaisir de les défier ou de s'en moquer. Ainsi, elle ne supporte généralement pas qu'on lui dise quoi faire, ou qu'on se permette de décider pour elle à sa place.

Background

Qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille ?

Note : Ici figure le BG du personnage dans son ensemble, pas sa totalité, certains éléments étant plus intéressants à découvrir IG qu'ici.

Née à Bonta, elle est la cadette d'une famille bourgeoise ayant fait fortune récemment, par l'oeuvre méthodique de ses parents. Elle n'a qu'un frère aîné, Mescaleh, et elle et ce dernier sont appelés à réaliser le vœu le plus cher de leurs parents : être des pions dans leur lubie aveugle de noblesse, en appâtant de petites familles avec leur fortune pour accéder à un titre, via un mariage arrangé. C'est donc entre une éducation stricte et coincée dans des robes à froufrous qui l'insupporte, que grandit Elina.

Enfant, elle est constamment collée aux basques de son frère, qui lui-même échappe le plus souvent possible à la surveillance de leurs parents et précepteurs pour rendre visite à leur grand-père : l'homme qui fit malgré lui ce qu'ils allaient tous deux devenir. Leur grand-père, un fier - mais vieux - aventurier Crâ, leur fait le récit de ses aventures de jeunesse alors qu'il parcourait le monde, mais les initie également au tir à l'arc. C'est par l'intermédiaire du vieil homme que l'esprit de protestation assoiffé de liberté va s'implanter chez les deux jeunes enfants. A la mort de leur grand-père des années plus tard, ils décident de rejeter la gouverne de leurs parents et de prendre leur destin en main : ils quittent Bonta clandestinement, et se retrouvent à Astrub.

A partir d'ici débute la carrière de mercenaire pour Elina, tandis que son frère rejoint une guilde de chercheurs de trésor. Malheureusement, cela marque également leur éloignement, tandis que son frère change au point qu'elle finit par ne plus le reconnaître. Il finit par perdre malencontreusement la vie, environ un an après leur fuite. Sa sœur en sort marquée à jamais, ayant la sensation d'avoir perdu bien plus qu'un frère, mais une partie d'elle-même.

La vie suit son cours, et elle n'en est pas moins dénuée de belles rencontres qui viennent combler le vide qu'à laisser son frère. Elle se prend d'affection pour un jeune gamin nommé Bryanor, qu'elle rencontre à Astrub, et y fait en quelque sorte un transfert sur lui : elle devient ce grand frère qu'était Mescaleh pour elle, mais cette fois-ci à l'égard de Bryanor.

Mais chassez le naturel, et il revient au galop. La jeune Crâ étouffe à ne se contenter que d'Astrub et Amakna. Sa soif de découverte et de liberté l'amène à rejoindre l'équipage des Bananas Pirates, en pensant naïvement qu'une vie de pirate peut lui amener tout ceci. Les rencontres qu'elle y fait la marque : Stefiran, Veldron, Cruce, Isho, Sugalo, Sporty, Volarc, Caelius, Hizëa, et bien d'autres... Mais surtout, Phantaminum, qui rejoint l'équipage quelques temps après leur rencontre, quand celui-ci appartenait à un groupe de mercenaires. Phanta qui, d'une ardeur et d'une maîtrise sans égale sur un champ de bataille, se révèle être aussi l'un des hommes les plus courtois, doux et attentionné que la Crâ ait rencontré jusque là. Le coup de foudre est presque quasi immédiat pour la jeune femme, et celui-ci semble réciproque. Malheureusement, après une idylle de bien trop courte durée aux yeux d'Elina, cela ne dure pas : alors que l'équipage se délite peu à peu à son plus grand désarroi, Phantaminum finit par la délaisser pour une autre, une Eniripsa de leur propre équipage. Elina voit rouge et entre dans une colère ravageuse, qui l'amène ensuite à prendre ses distances avec les Bananas, la laissant sur le carreau, le cœur en ruine.

Elle retourne alors à une longue vie solitaire de mercenaire indépendante, tel qu'elle le faisait avant de s'enrôler dans la piraterie. Cela aurait pu continuer longtemps ainsi, si l'une de ses missions n'avait pas mal tourné, la laissant pour presque morte et héritant alors de cette cicatrice qui orne aujourd'hui son cou. Suite à cet incident, elle prend conscience que la vie qu'elle mène est bien dangereuse lorsqu'on est un solitaire, alors elle décide de se trouver un second foyer, un groupe sur lequel elle pourra compter. C'est dans ces conditions qu'elle renoue avec la piraterie, et rejoint l'équipage des Boucaniers. Équipage qui lui inspire une certaine fierté, et où elle se sent à sa place. Ici, elle se lie d'amitié plus spécifiquement avec Gihibée et Edvat, mais éprouve également de l'affection - à sa manière - envers les autres, même ceux qu'elle trouve pourtant parfois imbuvables.

Mais encore une fois, tout semble avoir une fin, et une vague de départ marque l'équipage, dont le sien. Aujourd'hui, elle est retournée sur la route solitaire du mercenariat malgré l'offre de Gihibée et Caelius pour rejoindre le Conseil des Quêtes.

Les autres sont le miroir dans lequel on se découvre.

Les principales personnes, encore présentes ou seulement de passage, qui ont marqué de manière indélébile sa vie.

Mescaleh : Le défunt frère aîné d'Elina. Enfant, elle passait la majeure partie de son temps accrochée à lui. Complices comme jamais, les deux faces d'une même pièce, ou le reflet du miroir se confondant avec l'original. Mescaleh était en quelque sorte le parfait pendant masculin de la jeune Crâ. C'est en partie sur lui qu'elle a construit son identité étant plus jeune. D'où peut-être son côté parfois garçon manqué, ou sa volonté de surprotéger ceux qui comptent pour elle.

Bryanor : Un sacré gamin, ce petit Sacrieur, bien qu'il soit devenu grand aujourd'hui. Quand ils se sont rencontrés il y a plusieurs années, Bryanor était encore adolescent duquel Elina s'est entichée. Une famille de substitution, un petit frère bien qu'ils ne soient pas du même sang : voilà ce qu'il représente. Bryanor est une source de bonheur et de réconfort pour la jeune Crâ, et bien que le temps les a quelque peu éloigné, ce lien ne s'est en rien atténué pour l'un comme pour l'autre. Il arrive parfois à la Crâ de penser qu'il a grandi bien vite, ou peut-être est-ce elle qui aurait souhaité le garder en gamin candide plus longtemps.

Hizëa : Il est bien rare qu'Elina s'attache à une femme, qui plus est jusqu'à la considérer comme une sœur. Rencontrée au sein de l'équipage des Bananas quand Elina était encore naïve, les deux jeunes femmes sont rapidement devenues amies dans un équipage à tendance plutôt masculine. Hizëa a été sa confidente et celle qui a su la comprendre pendant très longtemps, avant que leur route ne se sépare et qu'elle ne devienne une source d'inquiétude pour la Crâ : encore aujourd'hui, elle ignore ce que son amie est devenue...

Phantaminum : Si les âmes sœurs existent en ce bas monde, le disciple de Sacrieur serait indéniablement celle d'Elina. Il est le seul dont elle se soit éprise avec une telle ardeur, pourtant douce et mesurée. Il y avait cette synergie entre eux qu'elle n'a jamais retrouvé avec aucun autre homme. Phanta est une blessure enfouie pourtant tenace et indélébile. L'avoir perdu a profondément bouleversé et changé Elina. Il est en partie responsable de celle qu'elle est aujourd'hui, bien qu'il n'en soit que la cause indirecte. Depuis que leur route se sont séparées, Elina n'a jamais réellement su le remplacer ou combler le vide qu'il a laissé. Elle a tout simplement appris à vivre avec sans y penser, mais l'absence du Sacrieur à ses côtés l'a plus ou moins persuadé qu'elle ne retrouverait plus un tel niveau de complicité et de synergie avec qui que ce soit.

Gihibée : La disciple de Féca marque un nouveau tournant dans son existence, celle de la venue d'Elina au sein des Boucaniers. Gihibée est la Voix de la Raison, une des rares personnes que la Crâ trouve véritablement censée. Sa présence est aussi rassurante qu'apaisante pour Elina, et les deux veillent mutuellement l'une sur l'autre. Son attitude envers la Féca est proche de ce qu'on pourrait qualifier de naturel, ou du moins elle abandonne en partie sa carapace lorsqu'elles conversent ensemble. A l'image de Bryanor, Gihibée lui inspire cet instinct particulier de protection, bien qu'elle sache que celle-ci ne soit pas non plus sans défenses.

Edvat Vangar : Un autre ancien Boucanier, mais envers lequel elle a noué un lien bien plus particulier qu'avec Gihibée. Souvent ambiguës pour les regards extérieurs face au duo qu'ils forment, Elina devient presque une peste en sa présence, alors qu'elle passe son temps à lui donner des noms d'oiseau, à soupirer et lever les yeux au ciel face à ses inepties, ou à lui quémander des cigarettes. Cette attitude cache le profond attachement de la Crâ envers le Xélor, une forme d'affection comme une autre, également. Edvat est devenu son confident du temps où ils étaient tous deux des Boucaniers, alors qu'ils passaient l'essentiel de leur soirée à traîner tard autour d'un verre. Elle apprécie tout particulièrement sa présence, plus qu'elle ne voudrait l'admettre. Edvat possède malgré lui cette capacité à la rendre plus spontanée et vivante, un peu à l'image de l'enfant naïve qu'elle était autrefois.

Autre informations

  • C'est une grande amoureuse de la chasse.
  • Elle révèle rarement son identité entière, se contentant le plus souvent de son prénom.
  • La vie sur la route l'a amené à se doter de connaissances sur les plantes et les mixtures élaborées avec, notamment les baumes et les poisons.
  • Elle ne supporte pas les Tofus, qu'elle ne considère pas fiable comme messager : c'est pourquoi elle use d'un Corbac. Au passage, celui-ci est assez désagréable et farouche, avec une tendance à vouloir picorer tous les doigts trop près de lui.
  • L'arc qu'elle porte est élégant et finement ouvragé, mais il ne s'agit pas de celui qu'elle a fabriqué elle-même. Celui-ci est un présent d'une personne pour qui elle a beaucoup de respect.
  • Elle manie l'arc depuis sa plus tendre enfance. Cette arc paraît comme une extension naturelle de son bras ou de sa personnalité.
  • Elle a également appris le maniement de la dague, bien malgré elle. Son passage chez les Boucaniers l'a également amené à toucher aux armes à feu, mais c'est quelque chose qu'elle a gardé pour elle, comme s'il s'agissait d'une honte.
  • Une dague en sa possession, parfois visible à sa ceinture quand elle n'est pas tout simplement dissimulée, n'est autre qu'un cadeau d'Escobar. "La lame est longue comme les deux tiers d'un avant-bras, et pourvue de petites dents qui servent à dévorer les chairs et provoquer de sales saignements."
  • S'attirer la sympathie des bêtes lui est difficile : comme si celles-ci sentaient l'instinct du chasseur au fond d'elle.
  • Ne la laissez jamais faire la cuisine. Sous aucun prétexte.
  • Elle est fasciné par une plante appelée "Wakfuli".