Fiche du personnage[]
Maïa Séraphin est un personnage RP du serveur Aerafal joué par Purple-Blue ( Midoh ) depuis Septembre 2013. Il s'agissait avant tout d'un personnage expérimental.
Description physique[]
Maïa Séraphin est une jeune femme approchant la trentaine d'années, mesurant près d'1m73 et pesant dans la cinquantaine de kilos toute mouillée.
Elle a un physique très proche de ceux des Crâ, avec de longues oreilles et des yeux incisifs et fins, ici d'un rose changeant et énigmatique qui peut passer au gré de ses émotions d'un rose incandescent à un gris mortuaire en glissant vers le mauve. Elle a un teint de porcelaine qui renforce son apparente fragilité, d'un blanc immaculé qui ne se pare pas de la moindre impureté. Elle a un grain de beauté sous l'œil gauche.
Son nez est très fin et légèrement retroussé, lui donnant parfois un petit air de sorcière.
Elle a pour habitude de boucler ses cheveux de manière à ce qu'ils lui cachent la moitié du visage et rebiquent vers ses joues et plus particulièrement vers ses lèvres ; celles-ci sont d'un pourpre voluptueux penchant vers le noir qui laisse à son sourire un goût amer d'hypocrisie cynique et de séduction mortifère. De manière générale, elle est maquillée d'un léger fard noir ou violacé, d'un rouge à lèvre variant entre le rouge carmin et le noir, ainsi que de vernis de même couleur. Tout son corps semble frêle, fin sans être maigre, et elle présente peu de formes sur le haut du corps. C'est une femme très à l'écoute d'elle-même et qui laisse beaucoup d'importance à son paraître.
En tant que Crâ :[]
En tant que crâ, Maïa est habillée de vêtements plus adaptés à la cour et aux lieux de courtoisie. Elle porte généralement un chemisier de satin doux et beige qui dévoile ses épaules ainsi que d'un corset de cuir roux qui lui taillade les hanches. Sous cela, elle porte une ceinture qui rompt le rythme étriqué de sa taille et marque ses formes relevées par un pantalon noir assez long ainsi que par de grandes bottes de cuir mat. Généralement, elle dégage son champ de vision en attachant ses cheveux en chignon derrière sa tête grâce à une paire d'aiguilles. Elle porte aussi, en cas plus formel, deux boucles d'oreilles d'émeraude et un collier fin d'or au pendentif goutte de la même couleur que les joyaux. Elle est moins maquillée et plus "naturelle".
En tant que Roublarde :[]
Quand elle se roublardise, ses goûts vestimentaires changent pratiquement du tout au tout. Elle délaisse son élégance raffinée pour une furtivité charmante.
Elle porte généralement une combinaison noire à manches longues ornée d'une grande fermeture éclaire allant du menton de son col roulé à son nombril, dont la monochromie est rompue par la même ceinture que celle qu'elle porte habituellement avec le corset. Ses mollets sont cachés par de grandes cuissardes à talons hauts qui claquent contre le sol à un rythme effréné et elle arbore une grande cape qui sert à cacher les sacoches et les holsters qu'elle dissimule dans le creux de ses reins marqués en sablier. Généralement, ses cheveux sont détachés et cachent de nouveau son œil, mais il arrive qu'elle les attache en déposant sa queue de cheval par dessus l'une de ses épaules. Parfois, elle porte des mitaines de cuir et un chapeau élégant d'un noir très sobre qu'elle associe à un trench long et cintré de la même couleur.
Description psychologique[]
La culture du mensonge[]
Et oui, Maïa, le premier trait que l'on pourrait lui attribuer, c'est l'hypocrisie et le sarcasme ! Elle est peste, ne perdant pas l'occasion de placer un pic cinglant d'amertume quand l'occasion lui est donnée et vise avec une finesse chirurgicale. C'est pourtant une femme d'apparence mature et sincère, dont on ne pourrait soupçonner tant de dissimulation et d'agressivité.
Elle se montre aussi hautaine, regardant de haut et se permettant quelques remarques d'une insupportable condescendance. C'est une excellente actrice qui tire toujours son épingle de n'importe quel jeu, quel que soit l'adversaire en détournant les codes du langage, de la gestuelle et de la rhétorique. C'est un comportement qui l'a sorti des milliers de fois de la panade et qui démontre d'une certaine intelligence, perceptible dans son vocabulaire et sa vivacité d'esprit.
Maïa, c'est aussi la provocation et la séduction. Son comportement change du tout au tout en fonction de son interlocuteur, passant de voluptueux à coulant de sous-entendus, puis de tempétueux à froid. En quelques sortes, on pourrait la qualifier de lunatique, même si elle joue le calme avec un talent indéniable. Ce comportement aléatoire témoigne d'un léger mal-être qui se retrouve avec ses proches. C'est aussi une grande colérique alimentée d'une passion malsaine pour ce qui brûle, qu'elle assimile avec la passion amoureuse ou la haine corrosive. C'est un cadeau empoisonné.
Mais le pire de ces aspects reste la folie de la domination. Maïa veut dominer. Elle veut tout comprendre, vite, tout gagner, vite, et surtout elle veut humilier qui oserait porter main sur elle. Pour cela, elle est prête à tout : torture, chantage, tourment, empoisonnement, manipulation, séduction, assassinat, vol... C'est la part la plus éprouvante de sa personnalité, qui souvent se mêle avec son évidente pyromanie, qui s'apparente plutôt à une manière d'extérioriser un profond désir et une profonde colère qu'à un moyen de destruction massive. C'est d'ailleurs par association inconsciente que la moindre explosion change son comportement et la fait basculer dans la psychose.
Et pourtant...[]
C'est avant tout une dissimulatrice, et le fait qu'elle se fasse nommer Midohka Séraphin et non Maïa Séraphin en est la preuve la plus flagrante.
Au naturel, Maïa est une femme douce, calme, sereine, qui souffre d'un important complexe d'identité par rapport aux autres. Elle est persuadée de valoir moins, et c'est parce qu'elle se sent infime qu'elle agit comme si elle était la meilleure.

Maïa éprouve le besoin de se sentir perpétuellement aimée, d'un homme, d'une femme, d'enfants, entourée et chérie, jamais seule. Elle a une peur irraisonnée de la solitude qui se traduit par sa tendance à découcher de chez elle ou à aller s'éprendre dans les bras de n'importe qui pourvu qu'il lui tienne compagnie. C'est en restant auprès de ces quelques personnes qui la chérissent pour ce qu'elle est qu'elle se détend et s'ouvre ; on découvre alors une femme très inquiète pour son entourage, capable de comprendre les sentiments d'autrui et de les apaiser avec une grande facilité et qui use de son intelligence pour le bien commun au lieu du sien en guise de preuve d'amour.
Elle est d'ailleurs très attachée à la notion de famille et au cercle proche, qu'elle respecte et honore en tout temps, même si elle semble avoir un problème avec la perception qu'elle a d'elle même et sa relation aux hommes. En effet, Maïa ne se considère pas comme "femme" et déprécie tout ce qui la ramènerait à se souvenir qu'elle songe ne pas en être une entièrement. Privée du don de donner la vie, elle se sent aussi privée d'une part d'elle même qui lui coûte un constant tourment que le temps peine à apaiser. C'est d'ailleurs ce tourment et ce manque, selon elle, de fierté féminine qui la pousse à minauder ; la présence masculine la conforte dans l'idée qu'elle n'est peut-être pas si privée de féminité qu'elle ne le pense.
Tout cela reste une question d'éducation.
Background[]
En grandes lignes, les grands mots d'un Background croisé[]
Maïa est née en Bonta dans une famille jouant un important rôle diplomatique et qui correspondait et avait la suprématie sur une famille similaire de Brâkmar. Sa mère, Rosemonde Ivn'Gile, l'a éduquée différemment de ses deux frères si bien qu'il naquit dans l'esprit de Maïa une forte dissociation entre le monde et "la raison masculine" et l'univers féminin. Maïa fut donc éduquée en vue d'être une parfaite petite femme d'intérieur, ménagère, intelligente mais respectueuse, soumise à son mari, ne vivant que pour lui et leurs enfants... Cependant, à l'occasion d'une insurrection religieuse et hérétique Bràkmarienne, elle subit une blessure utérine qui la prive de ses ovaires et la rend stérile. Délaissée par sa mère qui ne voyait plus en elle une femme digne d'intérêt malgré les efforts qu'elle fournissait pour devenir une fière crâ, elle fugue de vers ses 16 ans en ayant l'idée ferme de retrouver son agresseur. En faisant cela, elle se sépare de ses frères qu'elle ne reverra plus jamais. Luxian Séraphin, l'aîné, fut vendu aux vainqueurs et Seloth, le cadet, disparu simplement de la circulation. Seule, elle retrouve I0I Chimaera, l'auteur de son ablation, puis finit par en tomber éperdument amoureuse. Suite à cela, ils vivent 10 ans ensemble durant lesquelles l'homme lui enseigne la biologie, la chimie, la médecine et l'art de la dissimulation, faisant d'elle une parfaite disciple de Dralbour en devenir. Suite à quelques distanciations dans le couple, elle apprend qu'il s'agit d'un amour non partagé et décide de s'en venger en le faisant " pourrir dans sa jalousie douteuse ". Elle enchaîne les histoires destructrices à des intervalles très réduits, souvent interrompues de la main de I0I lui-même ( par meurtre et autres srameries sans nom ) sans pour autant qu'il ne lève la main sur elle. Cependant, sentant cette menace grandir et sa patience s'amenuiser, elle continue de rechercher l'occasion idéale de lui rendre la monnaie de sa pièce, toujours follement éprise.
Le Background, c'est aussi et surtout une histoire de rencontres[]
Au fil de ses déambulations amoureuses et psychotiques, Maïa, comme tout être humain, rencontrera hommes et femmes qui drastiquement changeront sa vie.
Gihibée : La plus importante de toutes. La rencontre certes tardive avec Gihibée marque pourtant la première relation amicale, bienveillante et profonde que la Roublarde entretient avec précaution. Ensemble, elles sont complices dans une intelligence et une compréhension mutuelle intarissable que Maïa regrette beaucoup au quotidien. Elle admire son tempérament posé et sa clairvoyante sincérité, qui a tendance à contraster avec ses accès de colère et ses pulsions voluptueuses. Sans un souffle, dans son âme, elle jalouse profondément la crinière rougeoyante de la Féca, et l'affectionne avec la plus candide tendresse.
Markath Chimaera : Markath Chimaera, aux yeux de Maïa, est et restera Le Monstre. C'est celui qui marquera son esprit au fer rouge comme étant l'incarnation de ce qu'elle appelle " la raison masculine ", c'est à dire de la convoitise, du pouvoir inébranlable, de la soumission, possession et domination de tout ce qui passe à portée de main. Paradoxalement, c'est sans doute la première personne à l'avoir tirée, plus jeune, hors de son monde d'enfant en lui faisant découvrir l'interdit, la passion et l'intensité d'un fou dangereux sachant parler. C'est partant de l'image qu'il lui laissera en tête qu'elle appréhendera toutes ses futures relations. Tout les hommes fréquentés peu de temps après leur rencontre seront de ce genre écrasant.
Mourder : Ce fut l'homme qui confirma sa voie. Mourder, c'était son boss, pour qui elle vouait admiration et fidélité sans faille. Il lui a accordé le rang de Bouffmort, l'équivalent d'un second, et la fit traîner dans les bas-fonds Astrubéens des bordels, des trafics de spores et d'organes... C'est aussi celui qui réveilla la pyromane qui sommeillait depuis des lustres et qui la poussera à se roublardiser davantage. " Ombre et poussières " son slogan, reste employé fréquemment dans la bouche de la jeune femme.
Evil Within Scarlacin : " Le traître qu'est mon fils. " Evil est le garçon que Maïa prit jadis sous son aile et protégea, aima et éduqua comme un fils. C'était le seul terrain d'entente qu'elle trouvait avec I0I Chimaera, qui se fit son père. Elle chérissait cet enfant comme étant la preuve qu'elle était une femme malgré ce qu'on lui avait ôté. Cependant, suite à de maints abandons et délaissements, Evil et Maïa prirent des chemins différents. Elle éprouve toujours pour lui une certaine inquiétude et une certaine tendresse, qui n'est plus et ne sera jamais réciproque.
Sam Oühray : Il était parfait. Parfaitement naïf, parfaitement séduit, parfaitement protecteur et aimant. En fait, il avait tout pour que Maïa reste à ses côtés, si seulement elle n'avait pas basculé dans l'amour. A la base servant de bouclier contre Donquixote Corazon', Sam s'est révélé être le premier homme duquel elle désirait des enfants. C'est ainsi qu'elle partit voir I0I pour réclamer un examen chirurgical en échange d'un pacte, mais enceinte, la jalousie de celui-ci fit s'éteindre violemment la flamme qui consumait le couple. Elle l'abandonne une fois désillusionnée par le complot de I0I, et on ne le reverra que peu ensuite.
Hëles Skühl : L'amour fou. C'était pourtant un coureur de jupons et un séducteur né, mais elle avait trouvé en lui un homme aimant qui avait su prendre soin d'elle sans être motivé par le sexe ou par la possession d'elle en tant que trophée. Elle l'aimait, comme une folle, l'aimait, encore et toujours, mais il disparut peu de temps après l'avoir demandée en mariage, laissant en elle un profond regret et l'impression, une nouvelle fois, d'avoir été trahie.
Donquixote Corazon', dit "La bouche à foutre" : Une proie parmi toutes, mais quelle proie. Véritable objet de la rupture entre I0I et Maïa, "Donny Don Don" "Mon petit cœur" ou encore "Raclure de fond de chiotte" Corazon' s'avère être la dernière pièce de l'esprit de Maïa. Menaçante ombre parmi toutes, Maïa dût en échapper par milles et mille fourberies diverses et variées, qui les firent sombrer dans une profonde folie amoureusement haineuse aussi réciproque que sanglante et torturée. C'est actuellement son protégé, et aussi son nouveau bouclier.
Et bien d'autres encore.
Autres informations diverses[]
- Maïa Séraphin se nomme en réalité Maïa Rosie Cathérine Séraphin ; ces noms sont ceux successivement de sa mère et de sa grand-mère. Le nom Cathérine a été choisi car il fait référence au mot "catin".
- Elle voue une adoration particulière pour tout ce qui se rapporte de près ou de loin aux pâtisseries. Elle pourrait s'en faire éclater le bide.
- Sur son dos sont gravées six ailes. Mais avec le temps, les déchirures et les batailles, des lacérations recouvrent maintenant ce tatouage.
- Ses oreilles pivotent et vrombissent quand elle est heureuse ou enthousiaste.
- Le pourpre, c'est la vie.
- C'est une grande utilisatrice de Cyanure d'Hydrogène et de Thermite.
- Rouge à lèvre carmin ? Fuyez mes bonshommes.
- Les années passées dans les bonnes familles laissent des traces ! Maïa est une accoutumée de la danse, de la musique et sait faire des folies de son corps. Dans le dos de tous, elle chante.
- Elle a appris à voir ce qu'on cherche à lui cacher, capacité principalement accordée aux Chimaera de par leur culture. Cependant, l'enseignement de I0I lui a apporté une grande connaissance de la nature humaine et de la pratique du mensonge, si bien que talentueuse actrice, elle décèle les feintes comme pas deux.
- Elle a peur de la mort, au point de pouvoir faire n'importe quoi qui pourrait sauver sa peau, même s'abaisser aux pires ingratitudes pourvu qu'on ne touche pas à sa vie.